« Un bon pilote, c’est un pilote qui en a ». Voilà ce qu’on peut entendre entre deux rugissements de moteurs lors des folles courses illégales de Bogota. Des courses sauvages organisées via Facebook selon un rituel bien établi : les aficionados ferment les routes publiques sans état d’âme, taquinent l’accélérateur pendant 15 minutes puis repartent vers un autre terrain de jeu tout en évitant la police. Un jeu du chat et de la souris qui dure toute la nuit.
Barrer les routes, conduire alcoolisé et faire des pics de vitesse est absolument interdit en Colombie. Ce qu’ils risquent - mis à part de graves accidents – : une amende de 110 euros dans un pays où le salaire moyen avoisine les 500 euros. Mais pas de quoi dissuader ces racers en quête d’adrénaline. Et comme le dit poétiquement l’un d’eux, citant un proverbe colombien pour le moins sexiste, « les feux rouges c’est comme les femmes, à partir de minuit, personne ne les respecte ».
« Un bon pilote, c’est un pilote qui en a ». Voilà ce qu’on peut entendre entre deux rugissements de moteurs lors des folles courses illégales de Bogota. Des courses sauvages organisées via Facebook selon un rituel bien établi : les aficionados ferment les routes publiques sans état d’âme, taquinent l’accélérateur pendant 15 minutes puis repartent vers un autre terrain de jeu tout en évitant la police. Un jeu du chat et de la souris qui dure toute la nuit.
Barrer les routes, conduire alcoolisé et faire des pics de vitesse est absolument interdit en Colombie. Ce qu’ils risquent - mis à part de graves accidents – : une amende de 110 euros dans un pays où le salaire moyen avoisine les 500 euros. Mais pas de quoi dissuader ces racers en quête d’adrénaline. Et comme le dit poétiquement l’un d’eux, citant un proverbe colombien pour le moins sexiste, « les feux rouges c’est comme les femmes, à partir de minuit, personne ne les respecte ».
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