La moitié de l'humanité a ses règles. Pourtant, quasiment une personne sur dix en France n'a pas les moyens de s'acheter des protections périodiques. C'est ce qu'on appelle la précarité menstruelle.
Ces produits de première nécessité coûtent beaucoup trop cher. En moyenne, il faut compter 285€ par an uniquement pour des protections, sans inclure les dépenses annexes (anti-douleurs, vêtements tachés...). Faute de moyen, une personne menstruée sur deux a déjà manqué le travail ou l’école à cause de ses règles et a déjà fabriqué elle-même ses protections.
Le manque d'information est tel sur le sujet, que la plupart des personnes ignorent que manquer de protections peut provoquer de graves troubles physiques (démangeaisons, infections, syndrome du choc toxique pouvant occasionner la mort) et troubles psychologiques (perte de confiance en soi, difficultés de réinsertion). La précarité menstruelle est un sujet majeur de santé publique !
Les règles sont encore un tabou dans notre société et la précarité qui y est liée provoque un sentiment de honte terrible. La journaliste Adélaïde Genuyt a pu récolter un témoignage rare, celui d'une jeune femme victime de précarité menstruelle. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, ces victimes sont de plus en plus conscientes de ce qu'elles vivent.
Depuis quelques années, un marché des règles se développe (notamment avec la multiplication de marques proposant des culottes menstruelles lavables et réutilisables). Si pour certains, seul le business compte, pour d'autres, il faut d’abord changer les règles du jeu : distribuer des protections bio mais surtout gratuites !
La moitié de l'humanité a ses règles. Pourtant, quasiment une personne sur dix en France n'a pas les moyens de s'acheter des protections périodiques. C'est ce qu'on appelle la précarité menstruelle.
Ces produits de première nécessité coûtent beaucoup trop cher. En moyenne, il faut compter 285€ par an uniquement pour des protections, sans inclure les dépenses annexes (anti-douleurs, vêtements tachés...). Faute de moyen, une personne menstruée sur deux a déjà manqué le travail ou l’école à cause de ses règles et a déjà fabriqué elle-même ses protections.
Le manque d'information est tel sur le sujet, que la plupart des personnes ignorent que manquer de protections peut provoquer de graves troubles physiques (démangeaisons, infections, syndrome du choc toxique pouvant occasionner la mort) et troubles psychologiques (perte de confiance en soi, difficultés de réinsertion). La précarité menstruelle est un sujet majeur de santé publique !
Les règles sont encore un tabou dans notre société et la précarité qui y est liée provoque un sentiment de honte terrible. La journaliste Adélaïde Genuyt a pu récolter un témoignage rare, celui d'une jeune femme victime de précarité menstruelle. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, ces victimes sont de plus en plus conscientes de ce qu'elles vivent.
Depuis quelques années, un marché des règles se développe (notamment avec la multiplication de marques proposant des culottes menstruelles lavables et réutilisables). Si pour certains, seul le business compte, pour d'autres, il faut d’abord changer les règles du jeu : distribuer des protections bio mais surtout gratuites !
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