Faire planer ses prisonniers, une méthode inédite utilisée par la Rondonia, une des prisons les plus violentes du Brésil, pour réduire le taux de récidive. Plongez-vous au coeur de ce reportage hors du commun, qui retrace le chemin de criminels vers la rédemption.
Et si un bon trip vous remettait dans le droit chemin ? Difficile d’y croire. Et pourtant, c’est le pari que fait l’une des prisons les plus violentes du Brésil : la Rondonia. 4 000 prisonniers, des cellules pleines à craquer et des conditions de vie inhumaines.
En 2002, c'est là que s'est produite l’une des plus sanglantes mutineries de l’histoire des prisons brésiliennes. Elle s’est soldée par la mort de 27 personnes. Les pensionnaires : des violeurs, des assassins, des trafiquants, bref, la fine fleur des taulards brésiliens. A priori, leur situation est sans issue. Et pourtant, depuis 2012, la direction de la prison expérimente un programme plutôt surprenant : faire planer les criminels pour les sauver de leurs pulsions sanguinaires. Comment ? Grâce à une boisson hallucinogène extrêmement puissante, datant de la nuit des temps et utilisée par les tribus d’Amazonie : l’Ayahuasca.
Certains la surnomment poétiquement la «liane des âmes». Fabriquée à base de plantes, c’est surtout un cocktail bien dosé qui plonge celui qui l’absorbe dans une transe libératrice durant laquelle il revit les moments traumatisants de sa vie, prend conscience du mal qu’il a pu causer et commence à se repentir. Voilà ce qui a plu au directeur de la prison, qui y a vu un moyen de soigner les criminels.
Ainsi, depuis 2012, plus de 2000 prisonniers volontaires ont participé au programme. Chaque mois, treize d’entre eux embarquent pour une balade spirituelle. Ils rejoignent un site tenu par des chamanes en pleine forêt et se soumettent à l’Ayahuasca. Pendant quatre heures, ils basculent dans une autre dimension et sous l’effet de cette drogue, revoient les horreurs qu’ils ont commises, les personnes qu’ils ont tuées. Ils en reviennent bouleversés et confessent souvent se sentir comme transformés après quelques mois.
Certains disent qu’un trip sous Ayahuasca vaut au moins dix ans de thérapie. C’est peut être un peu exagéré, mais en attendant, depuis le début des traitements à la prison de la Rondonia, le taux de récidive a baissé de 40%.
Et si un bon trip vous remettait dans le droit chemin ? Difficile d’y croire. Et pourtant, c’est le pari que fait l’une des prisons les plus violentes du Brésil : la Rondonia. 4 000 prisonniers, des cellules pleines à craquer et des conditions de vie inhumaines.
En 2002, c'est là que s'est produite l’une des plus sanglantes mutineries de l’histoire des prisons brésiliennes. Elle s’est soldée par la mort de 27 personnes. Les pensionnaires : des violeurs, des assassins, des trafiquants, bref, la fine fleur des taulards brésiliens. A priori, leur situation est sans issue. Et pourtant, depuis 2012, la direction de la prison expérimente un programme plutôt surprenant : faire planer les criminels pour les sauver de leurs pulsions sanguinaires. Comment ? Grâce à une boisson hallucinogène extrêmement puissante, datant de la nuit des temps et utilisée par les tribus d’Amazonie : l’Ayahuasca.
Certains la surnomment poétiquement la «liane des âmes». Fabriquée à base de plantes, c’est surtout un cocktail bien dosé qui plonge celui qui l’absorbe dans une transe libératrice durant laquelle il revit les moments traumatisants de sa vie, prend conscience du mal qu’il a pu causer et commence à se repentir. Voilà ce qui a plu au directeur de la prison, qui y a vu un moyen de soigner les criminels.
Ainsi, depuis 2012, plus de 2000 prisonniers volontaires ont participé au programme. Chaque mois, treize d’entre eux embarquent pour une balade spirituelle. Ils rejoignent un site tenu par des chamanes en pleine forêt et se soumettent à l’Ayahuasca. Pendant quatre heures, ils basculent dans une autre dimension et sous l’effet de cette drogue, revoient les horreurs qu’ils ont commises, les personnes qu’ils ont tuées. Ils en reviennent bouleversés et confessent souvent se sentir comme transformés après quelques mois.
Certains disent qu’un trip sous Ayahuasca vaut au moins dix ans de thérapie. C’est peut être un peu exagéré, mais en attendant, depuis le début des traitements à la prison de la Rondonia, le taux de récidive a baissé de 40%.
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