Aujourd’hui, le monde a les yeux rivés sur la course au traitement contre le Covid-19. De nombreux essais cliniques sont d’ores et déjà lancés dans plusieurs pays pour trouver vaccins et remèdes.
Mais que sait-on vraiment des conditions dans lesquelles ces essais se déroulent ? Les règles sanitaires et éthiques sont elles toujours bien respectées ? Certains pays se sont faits les champions des essais cliniques en proposant des « cobayes humains » aux laboratoires pharmaceutiques.
Parmi eux, l’Inde est considérée comme un eldorado par les laboratoires pharmaceutiques, tant les volontaires affluent pour participer à des tests de médicaments avant leur distribution sur le marché européen. Le problème, c’est que cette pratique échappe fréquemment à toute réglementation et peut être très risquée. Ses conséquences sur la santé des « cobayes » peuvent s’avérer fatales. La consultation ne dure pas plus de cinq minutes et le traitement est gratuit. Un miracle pour les patients indiens malades qui n’ont pas les moyens de se payer un suivi médical sur le long terme. D’autres, en bonne santé, sont recrutés par des « rabatteurs », qui parviennent à convaincre les populations les plus démunies de se faire « de l’argent facile ». Mais à quel prix ? Des dizaines de milliers de testeurs volontaires en Inde souffrent d’effets secondaires graves et pourtant, très peu ont été indemnisés.
Cette enquête, signée Grégoire Queinnec et réalisée en 2013, révèle et décrypte les aspects les plus sombres de ces campagnes d’essais cliniques délocalisées, pointant la responsabilité de grands laboratoires comme le français Sanofi. Elle prend une toute nouvelle dimension dans le contexte sanitaire que nous connaissons aujourd’hui.
Parmi eux, l’Inde est considérée comme un eldorado par les laboratoires pharmaceutiques, tant les volontaires affluent pour participer à des tests de médicaments avant leur distribution sur le marché européen. Le problème, c’est que cette pratique échappe fréquemment à toute réglementation et peut être très risquée. Ses conséquences sur la santé des « cobayes » peuvent s’avérer fatales. La consultation ne dure pas plus de cinq minutes et le traitement est gratuit. Un miracle pour les patients indiens malades qui n’ont pas les moyens de se payer un suivi médical sur le long terme. D’autres, en bonne santé, sont recrutés par des « rabatteurs », qui parviennent à convaincre les populations les plus démunies de se faire « de l’argent facile ». Mais à quel prix ? Des dizaines de milliers de testeurs volontaires en Inde souffrent d’effets secondaires graves et pourtant, très peu ont été indemnisés.
Cette enquête, signée Grégoire Queinnec et réalisée en 2013, révèle et décrypte les aspects les plus sombres de ces campagnes d’essais cliniques délocalisées, pointant la responsabilité de grands laboratoires comme le français Sanofi. Elle prend une toute nouvelle dimension dans le contexte sanitaire que nous connaissons aujourd’hui.
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