Irom Sharmila, alias "La dame de fer de Manipur", a mené la plus longue grève de la faim au monde pour protester contre les abus de l'armée dans son Etat.
Irom Sharmila a passé 16 ans sans boire ni manger et pourtant, elle ne cesse de le répéter : "j'aime la vie". Cette courageuse indienne a mené la plus longue grève de la faim au monde pour protester contre les abus de l’armée dans son Etat : le Manipur.
Là-bas, depuis 1980 et la loi AFSPA, l’armée bénéficie de pouvoirs quasi-illimités pour contrer la rébellion séparatiste qui s’est emparée de la région. Des pouvoirs exceptionnels dont les militaires n’ont pas tardé à abuser. Le bilan de cette loi est sans appel : des milliers de civils tués impunément par l’armée, des femmes violées et une rébellion qui n’a fait que s’amplifier.
C’est pour demander l’abolition de cette loi abusive qu’Irom se bat depuis des années, avec pour seules armes, son corps et son incroyable détermination. Sa lutte acharnée a commencé le 2 novembre 2000, le jour où l’armée a tiré à un arrêt de bus sur dix civils innocents pour riposter contre une attaque d’un groupe d’insurgés.
Rapidement après le début de son jeûne, le gouvernement se saisit de son destin. En Inde, faire une grève de la faim est considéré comme un suicide et, dans la loi indienne, le suicide est illégal. Un argument juridique qui a permis au gouvernement de garder Irom sous surveillance policière dans un hôpital-prison en la nourrissant de force par perfusion nasale. Une mascarade qui se répète chaque année depuis 2000. Alors qu'Irom Sharmila se bat de plus en plus seule…
Qui comprend réellement cette femme hors du commun et son combat ? Qui la soutient encore ? Et surtout, est-ce qu’elle lutte en vain ? Notre journaliste Surabhi Tandon nous livre ici l'histoire de ses 40 heures de liberté.
Irom Sharmila a passé 16 ans sans boire ni manger et pourtant, elle ne cesse de le répéter : "j'aime la vie". Cette courageuse indienne a mené la plus longue grève de la faim au monde pour protester contre les abus de l’armée dans son Etat : le Manipur.
Là-bas, depuis 1980 et la loi AFSPA, l’armée bénéficie de pouvoirs quasi-illimités pour contrer la rébellion séparatiste qui s’est emparée de la région. Des pouvoirs exceptionnels dont les militaires n’ont pas tardé à abuser. Le bilan de cette loi est sans appel : des milliers de civils tués impunément par l’armée, des femmes violées et une rébellion qui n’a fait que s’amplifier.
C’est pour demander l’abolition de cette loi abusive qu’Irom se bat depuis des années, avec pour seules armes, son corps et son incroyable détermination. Sa lutte acharnée a commencé le 2 novembre 2000, le jour où l’armée a tiré à un arrêt de bus sur dix civils innocents pour riposter contre une attaque d’un groupe d’insurgés.
Rapidement après le début de son jeûne, le gouvernement se saisit de son destin. En Inde, faire une grève de la faim est considéré comme un suicide et, dans la loi indienne, le suicide est illégal. Un argument juridique qui a permis au gouvernement de garder Irom sous surveillance policière dans un hôpital-prison en la nourrissant de force par perfusion nasale. Une mascarade qui se répète chaque année depuis 2000. Alors qu'Irom Sharmila se bat de plus en plus seule…
Qui comprend réellement cette femme hors du commun et son combat ? Qui la soutient encore ? Et surtout, est-ce qu’elle lutte en vain ? Notre journaliste Surabhi Tandon nous livre ici l'histoire de ses 40 heures de liberté.
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