En Irak, l’armée kurde des Peshmergas fut en première ligne face à Daesh. Ils ont participé à la bataille de Mossoul pendant plusieurs mois, sécurisé les villages libérés de l’Etat islamique et ont été affectés à des missions à haut risque comme le déminage.
Considérés comme des héros par les médias occidentaux, une grande partie de ces militaires vivent, en dehors du front, un quotidien de misère. Le gouvernement kurde peine à leur verser chaque mois leur salaire. Les retards de paiement accumulent parfois plusieurs mois. Une fois leur mission de 15 jours mensuels effectuée sur le front, ces hommes doivent travailler pour subvenir aux besoins de leur famille mais surtout pour acheter de l’équipement militaire. Car les autorités ne leur fournissent que le minimum pour combattre. La plupart des Peshmergas doivent acheter avec leurs propres deniers leurs munitions et parfois même leurs armes. Pour couvrir ces dépenses, ils doivent parfois accepter des boulots de misère. C’est le cas de Jabar, qui, une fois sa mission sur le front accomplie, travaille 12 heures par jour dans une décharge à ramasser du plastique et à le revendre à des recycleurs. Son frère Abdelkhalek, lui, répare de vieilles voitures pour à peine quelques centaines d’euros. D’autres sont agriculteurs, éboueurs ou ouvriers dans le bâtiment.
Les réalisateurs Charlie Duplan et Thomas Loubiere ont suivi le quotidien de ces soldats de l’ombre.
En Irak, l’armée kurde des Peshmergas fut en première ligne face à Daesh. Ils ont participé à la bataille de Mossoul pendant plusieurs mois, sécurisé les villages libérés de l’Etat islamique et ont été affectés à des missions à haut risque comme le déminage.
Considérés comme des héros par les médias occidentaux, une grande partie de ces militaires vivent, en dehors du front, un quotidien de misère. Le gouvernement kurde peine à leur verser chaque mois leur salaire. Les retards de paiement accumulent parfois plusieurs mois. Une fois leur mission de 15 jours mensuels effectuée sur le front, ces hommes doivent travailler pour subvenir aux besoins de leur famille mais surtout pour acheter de l’équipement militaire. Car les autorités ne leur fournissent que le minimum pour combattre. La plupart des Peshmergas doivent acheter avec leurs propres deniers leurs munitions et parfois même leurs armes. Pour couvrir ces dépenses, ils doivent parfois accepter des boulots de misère. C’est le cas de Jabar, qui, une fois sa mission sur le front accomplie, travaille 12 heures par jour dans une décharge à ramasser du plastique et à le revendre à des recycleurs. Son frère Abdelkhalek, lui, répare de vieilles voitures pour à peine quelques centaines d’euros. D’autres sont agriculteurs, éboueurs ou ouvriers dans le bâtiment.
Les réalisateurs Charlie Duplan et Thomas Loubiere ont suivi le quotidien de ces soldats de l’ombre.
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