Vous vous demandez comment un régime autoritaire traite la presse ? Voici un exemple à travers ce documentaire réalisé en 2015.
Nos reporters Chris Huby et Guillaume Perrier sont allés à la rencontre des journalistes devenus les ennemis d’un président omnipotent : Erdogan. Ce dernier ne souhaite qu’une chose : transformer les journaux d'opposition en médias officiels à sa propre gloire. Censure, arrestation, éviction, tout est bon pour arriver à ses fins.
Le quotidien Bügun est l’un des principaux journaux d’opposition, très critique vis-à-vis du gouvernement. Le président turc en a si peur qu’il a décidé d’y faire le ménage. Notre caméra a suivi en direct l'éradication de son directeur de la rédaction, Erhan Basyurt. Le pouvoir parle, lui, de démission. A vous de juger. Car cette démission est obtenue après qu’Erhan Basyurt ait été conduit dans les locaux du journal encadré par deux policiers à la solde d'Erdogan. Et ce n’est pas tout. Nos journalistes ont récupéré une vidéo sur laquelle on peut voir l’administrateur nommé par la justice et chargé de reprendre en main le journal : au milieu de la salle de rédaction, il se livre à un véritable numéro d’intimidation à l'égard des journalistes récalcitrants face à la ligne éditoriale dictée par le président Erdogan. Après sa petite visite, 17 personnes seront licenciées. Un événement qui devient tristement banal en Turquie. Le quotidien Millet, le site internet Bianet, la télévision Kanalturc, ont tous été mis sous contrôle du gouvernement.
Vous vous demandez comment un régime autoritaire traite la presse ? Voici un exemple à travers ce documentaire réalisé en 2015.
Nos reporters Chris Huby et Guillaume Perrier sont allés à la rencontre des journalistes devenus les ennemis d’un président omnipotent : Erdogan. Ce dernier ne souhaite qu’une chose : transformer les journaux d'opposition en médias officiels à sa propre gloire. Censure, arrestation, éviction, tout est bon pour arriver à ses fins.
Le quotidien Bügun est l’un des principaux journaux d’opposition, très critique vis-à-vis du gouvernement. Le président turc en a si peur qu’il a décidé d’y faire le ménage. Notre caméra a suivi en direct l'éradication de son directeur de la rédaction, Erhan Basyurt. Le pouvoir parle, lui, de démission. A vous de juger. Car cette démission est obtenue après qu’Erhan Basyurt ait été conduit dans les locaux du journal encadré par deux policiers à la solde d'Erdogan. Et ce n’est pas tout. Nos journalistes ont récupéré une vidéo sur laquelle on peut voir l’administrateur nommé par la justice et chargé de reprendre en main le journal : au milieu de la salle de rédaction, il se livre à un véritable numéro d’intimidation à l'égard des journalistes récalcitrants face à la ligne éditoriale dictée par le président Erdogan. Après sa petite visite, 17 personnes seront licenciées. Un événement qui devient tristement banal en Turquie. Le quotidien Millet, le site internet Bianet, la télévision Kanalturc, ont tous été mis sous contrôle du gouvernement.
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